Les artisans bouchers, premiers soutiens des éleveurs français , pendant la cris…

Les artisans bouchers, premiers soutiens des éleveurs français , pendant la cris…

Les artisans bouchers, premiers soutiens des éleveurs français 🇫🇷, pendant la crise… et tout au long de l'année ! Article plein de bon sens 👍

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Les éleveurs et les bouchers labellisés solidaires dans la guerre des prix

En cette période de confinement, la filière des viandes limousines labellisées est obligée de se réinventer. Les éleveurs bénéficient plus que jamais du soutien du réseau des bouchers artisanaux.
Alors que les prix de la viande bovine payés aux éleveurs sont toujours tirés vers le bas par les opérateurs de la grande distribution, les filières de qualité serrent les coudes. Contrairement aux autres, les éleveurs engagés dans des productions de qualité, sous Label Rouge, voient leurs prix garantis.
« Aujourd’hui ce sont les bouchers qui soutiennent nos éleveurs, affirment sans détour Jean-Marc Escure, directeur de Limousin promotion, l’organisme de promotion des viandes limousines sous signes officiels de qualité. Les bouchers du réseau Blason Prestige travaillent autant qu’avant la crise. Ils ont adapté leurs horaires et leurs pratiques. Les consommateurs sont demandeurs car ils deviennent méfiants vis-à-vis des grandes surfaces. »

En hausse

Depuis le début du confinement mi-mars, le volume des viandes limousines label rouge (bœuf, veau, porc, agneau) a augmenté de 13% dans le réseau national des boucheries Blason Prestige, estime Jean-Marc Escure. Alors qu’il a baissé de 35% dans les grande surfaces. Un recul qui s’explique par la fermeture de nombreux rayons de boucherie traditionnelle dans les supermarchés ou par la baisse de la fréquentation.
Côté prix, les éleveurs sous contrat label rouge Blason Prestige touchent entre 20 et 30 centimes de plus par kilo en moyenne par rapport aux cours du marché. « Les éleveurs qui travaillent avec les boucheries ne se plaignent pas », souligne Jean-Marc Escure.

Consommer local

Bien que confinés eux aussi, les éleveurs poursuivent leur travail au quotidien pour produire des animaux haut de gamme. c’est le cas au Gaec Trentalaud à La Jonchère – Saint-Maurice. « Le quotidien n’a pas beaucoup changé pour nous, raconte Aurélie Trentataud. Nous sommes confinés sur l’exploitation et nous poursuivons notre travail parce que les gens ont plus que jamais besoin de pouvoir consommer de la viande locale de qualité. »
À une centaine de mètres, au cœur du bourg de La Jonchère, la boucherie Lacheny s’adapte malgré l’arrêt des livraisons aux cantines scolaires. « Les gens viennent moins souvent, mais pour des achats plus importants, explique Jean-Guy Lacheny. Avec le confinement, ils cuisinent plus.»
À Limoges, Guy Salesse a adapté ses horaires.« Je n’ouvre que le matin car je ne voyais plus de clients l’après-midi. J’ai développé un service de livraisons à domicile dans le centre de Limoges, en grande partie dédiées aux personnes âgées. »
Grâce aux bouchers. Pour Jean-Marc Escure, la proximité et le consommer local sont plus que jamais d’actualité. « Globalement, au niveau national nous constatons que les entreprises qui travaillent beaucoup avec les grandes surfaces connaissent des difficultés. Alors que ceux qui travaillent avec les bouchers s’en sortent mieux. Les hypermarchés ont tendance à réduire leurs rayons haut de gamme, alors que les bouchers y vont à fond avec le soutien des consommateurs. »

Et comme toujours, au bout du bout, c’est le consommateur qui aura le dernier mot.

Jean-Paul Sportiello




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